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Fiers saltimbanques !

Du 1er juin au 22 septembre 2024

Entrez dans l’univers des paradistes, farceurs, jongleurs, funambules, danseurs de corde, montreurs de bêtes, bateleurs, pitres : les musées municipaux vous présentent la deuxième exposition de préfiguration du futur musée des Arts du Cirque intitulée Fiers saltimbanques !
Entre peuple et diaspora, toutes celles et ceux qui animent tréteaux et places publiques depuis l’Antiquité ont en commun d’incarner les prémices de ce que chacun reconnaîtra à partir du XVIIIe siècle comme les composants du cirque moderne.

D’un siècle à l’autre, l’immense communauté des banquistes dont le dérivé de saltimbanques s’est imposé dans le vocabulaire stigmatisant leurs origines a sillonné les routes animant les foires de leurs exploits et performances. Avec le développement des scènes de genre, ils ont progressivement inspiré de nombreux artistes jusqu’à devenir un sujet de représentation à part entière.
Structurée en trois parties, vous pénétrez d’abord dans l’univers des Enfants du Paradis. Intitulée d’après le film de Marcel Carné (1943-1945), cette section livre le détail des pratiques et exploits qui, par les ressorts de la curiosité et de la peur, attirent les spectateurs depuis les temps immémoriaux et acquièrent au fil des siècles leurs lettres de noblesse et leurs codifications propres. Plusieurs figures historiques sont ainsi évoquées : la légendaire Mme Saqui qui se produisait encore sur le fil à plus de 70 ans, Jean-François Blondin qui franchit plus de trois cents fois les chutes du Niagara ou encore les soeurs Matthews, enfants acrobates dont l’une devient clownesse star du Ringling Bros.

Ensuite, la construction des imaginaires de la marginalité liée aux saltimbanques fait l’objet de la deuxième section du parcours. Parmi les dizaines d’oeuvres de cette section, celles de Daumier et de Chagall permettent de comprendre les types physiques, vestimentaires et sociologiques des saltimbanques dans les arts visuels et, la manière dont la société les assimile, voire les érige en idéal de liberté artistique, sociale et intellectuelle.

Enfin, la dernière partie examine dans une perspective historique l’industrialisation des villes et la forte territorialisation des foires reportées de plus en plus vers les périphéries, la population des artistes ambulants décimée par la guerre de 1870 puis la Première Guerre mondiale et l’admiration qui en découle, pour les hommes forts, aptes à lutter contre l’ennemi, nouvelles stars des spectacles de plein air. Progressivement, la fête foraine remplace la foire. Par sa parade, les saltimbanques disparaissent pour resurgir ennoblis dans des numéros qui vont intégrer le cirque.

Outre les collections « arts du cirque » de Châlons-en-Champagne, cette exposition bénéficie de l’extraordinaire générosité et confiance de musées partenaires de toute la France : vous pourrez admirer le chef-d’oeuvre des collections municipales du musée de Saint-Germain-en-Laye L’Escamoteur de l’atelier de Jérôme Bosch. L’exposition bénéficie en outre de prêts exceptionnels du Centre Pompidou dont cinq oeuvres de Marc Chagall, de deux peintures d’Honoré Daumier par le musée d’Orsay ainsi que des fascinantes marionnettes de Jacques et Madeleine Chesnais par le département des arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France.

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